Il peut arriver que l’état de santé d’une personne soit tel qu’il soit impossible d’avoir un pronostic favorable de guérison. La personne est alors « en fin de vie », c’est-à-dire qu’il n’y a plus d’espoir de guérison et que les différents traitements curatifs ont échoué. Le patient peut alors être placé en soins palliatifs.
Quels sont les objectifs des soins palliatifs ? Quels sont les droits des personnes en fin de vie? Qu’est-ce que l’acharnement thérapeutique et l’euthanasie ?
La loi belge reconnait depuis 2002 le droit à chacun de bénéficier de soins palliatifs.
Ces soins palliatifs ont pour objectif d’assurer la meilleure qualité de vie et la plus grande autonomie possible au malade en fin de vie et à son entourage. Leur but n’est plus la guérison, mais de permettre au patient de vivre au maximum de ses possibilités.
Il est important de laisser la personne libre de ses choix. En effet, malgré sa vulnérabilité physique, la personne mourante conserve ses droits et doit être respectée dans ses choix personnels.
Le travail n’en est pas fini pour autant ! Pour preuve, la modification intervenue en juillet 2016 tendant à élargir la définition des soins palliatifs. En effet, la législation ne cesse de s’étayer prouvant la volonté de rendre la fin de vie plus humaine.
Les principaux droits à respecter :
Il est également important de se préoccuper des droits des personnes de l’entourage du mourant. Celles-ci ont le droit d’être informées au mieux de toutes les décisions à prendre et doivent pouvoir être consultées.
L’acharnement thérapeutique est le fait, pour un membre du corps médical, de continuer la pratique de soins curatifs pour sauver la vie d’un patient alors qu’il n’existe plus d’espoir réel d’améliorer son état. Il peut être difficile pour un médecin d’admettre les limites de son pouvoir thérapeutique. Dans ce contexte, l’acharnement thérapeutique est lié à un jugement négatif.
L’euthanasie est une pratique consistant à ôter délibérément la vie à une personne qui souffre de manière insoutenable ou vit une dégradation insoutenable. L’euthanasie peut être active ou passive :
– active : tout geste qui met fin à la vie de la personne, par tous moyens (administration d’une substance, etc.)
– passive : arrêt des traitements de réanimation qui maintiennent la personne en vie
Les devoirs de l’un s’arrêtent parfois où la liberté de l’autre commence. L’articulation entre l’acharnement thérapeutique et l’euthanasie peut susciter ta réflexion…
– Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité
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B-1030 Bruxelles
Tel : 02/ 502.04.85 – Fax : 02/ 502 61 50
E-mail : info@admd.be
– Fédération Wallonne des soins palliatifs
Rue des Brasseurs, 175 – 5000 Namur
Tel : 081/ 22 68 37 – Fax : 081/ 65 96 46
– Fin de vie : la situation en Belgique
– Site de l’Académie royale de médecine de Belgique : avis sur les problèmes de fin de vie.