Il y a eu une évolution certaine des droits des femmes, mais il reste encore beaucoup de progrès à faire pour qu’une société égalitaire voie le jour.
Par exemple, le monde du travail n’offre pas encore tout à fait les mêmes possibilités aux femmes.
Comme pour bien d’autres droits humains, ceux des femmes, s’ils font l’objet de réflexions et de législations, ne sont pas encore totalement respectés et la femme n’est donc pas encore reconnue totalement comme l’égale de l’homme.
La lutte pour le droit des femmes n’est pas terminée, c’est un combat au jour le jour contre toutes les inégalités dont elles sont victimes : salariales, professionnelles, sociales, économiques,…
L’accès au monde du travail s’est accéléré avec une progression des femmes dans les postes de cadres et les professions intellectuelles supérieures.
Malheureusement, les écarts de salaire sont encore très présents.
Selon un rapport de 2017, une femme gagne en moyenne 8% de moins qu’un homme par heure de travail. Par rapport à l’année dernière, il s’agit d’une légère diminution de l’écart salarial sur base des salaires horaires. Comme il est important de donner un aperçu de l’inégalité de genre dans son ensemble, ce rapport présente toujours un second indicateur général. L’écart salarial sur base annuelle s’élève à 21%. Sur ce plan également, nous ne pouvons parler que d’une légère diminution. La différence entre ces deux chiffres s’explique par l’effet du travail à temps partiel. Au fil des années, l’écart salarial calculé sur base des salaires horaires diminue plus fortement que celui basé sur les salaires annuels.
Il y a encore aujourd’hui une difficulté plus importante pour les femmes à accéder à des postes élevés et aux carrières scientifiques.
Remarque : la plupart des métiers ont une appellation masculine qui est conservée malgré l’entrée de nombreuses femmes dans le secteur. Ce constat montre le niveau élevé de conservatisme qui nie une part de l’existence et de l’épanouissement des femmes dans des métiers auxquels elles n’avaient pas accès auparavant. Or, nommer un fait équivaut au commencement de sa reconnaissance en tant que tel. La féminisation des noms de métiers est donc un sujet supplémentaire de lutte pour la reconnaissance de l’identité professionnelle des femmes.
Notons que les droits des femmes sont aussi différemment respectés selon les régions du monde. Plus les femmes ont accès à la culture, à l’éducation et à la formation, plus elles peuvent connaitre leurs droits et les revendiquer afin d’assurer leur égalité par rapport aux hommes.
Le but n’est bien évidemment pas de créer une ‘guerre des sexes’, bien au contraire, mais qu’ensemble, les femmes et les hommes construisent une société égalitaire.