Les personnes atteintes de maladies sexuellement transmissibles (MST) sont de plus en plus nombreuses.
D’après le rapport 2015 de l’ISP :
D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS) :
Les maladies sexuellement transmissibles (MST) ont atteint un niveau record aux Etats-Unis avec plus de deux millions de cas de chlamydia, de gonorrhée et de syphilis recensés en 2016. C’est « le chiffre le plus élevé jamais atteint » publié par les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Ces évolutions sont « particulièrement alarmantes » en raison de la résistance de plus en plus prononcée de la gonorrhée au dernier traitement recommandé, selon le rapport des CDC.
Les maladies vénériennes sont diverses :
Ces maladies se transmettent le plus fréquemment :
Certaines peuvent aussi se transmettre :
Pour en savoir plus sur les MST :
Les personnes atteintes de maladies sexuellement transmissibles ont des droits et des devoirs. Elles ont bien sûr comme devoir de protéger les autres personnes du virus qui les touche en les informant de la présence de la maladie et en prenant leurs responsabilités pour assurer le maximum de protection en évitant toute conduite à risque.
Les malades ont cependant aussi des droits comme celui du respect, et notamment le respect de la vie privée. Si un malade doit prendre ses responsabilités et informer ses partenaires sexuels de son infection, il n’est pas pour autant tenu de crier sa maladie sur les toits.
Le sida est porteur de nombreux préjugés dans notre société. Il est associé à un mauvais mode de vie, à des comportements sexuels peu conventionnels, et fait peur. C’est pourquoi les malades du sida peuvent faire l’objet de discriminations. Or, il est contraire aux droits du malade de refuser certains services à une personne uniquement parce qu’elle souffre d’une maladie, quelle qu’elle soit. Il est par exemple interdit de refuser de louer un appartement à un séropositif, de licencier une personne en raison de sa maladie, etc.
Outre la stigmatisation et la discrimination qui peuvent frapper ces personnes malades, celles-ci n’ont pas toujours la possibilité d’avoir accès aux médicaments qui leur sont nécessaires. Dans le monde, il y a aujourd’hui plus de 42 millions de personnes atteintes par le virus du sida, dont 30 millions en Afrique. Dans certains pays défavorisés, l’accès à l’information et à la contraception est plus difficile. C’est pourquoi il est plus malaisé de lutter contre la transmission du virus. Au niveau du traitement, le cout des médicaments les rend souvent peu accessibles.
Le 1er décembre est la journée mondiale de la lutte contre le sida.
Cette journée dénonce, entre autres, les discriminations dont les séropositifs sont l’objet. Elle a aussi pour but de mettre l’accent sur la sensibilisation et la prévention.
Infos : Plate-Forme Prévention SIDA asbl :
Place de la Vieille Halle aux Blés, 29
1000 Bruxelles
Tel :+ 32.(0)2.733.72.99 – Fax :+ 32.(0)2.646.89.68
– Aide Info Sida asbl (AIS)
Rue Duquesnoy, 45 – 1000 BRUXELLES
02/514.29.65 (secrétariat)
0800/20120 (permanence)
E-Mail : aide.info.sida@gmail.com
– Centre Elisa : Centre de dépistage du sida (anonyme et gratuit)
CHU Saint-Pierre – Site César De Paepe
Rue des Alexiens, 11- 1000 Bruxelles
+32 (0)2 535 37 32
– Site de l’Onusida, agence de l’ONU spécialisée dans la lutte contre le sida.
– Ex Aequo : information et prévention du sida pour les hommes qui ont des rapports avec les hommes. Vente de préservatifs et de lubrifiants, organisation de formations.
Rue des Pierres 29 B-1000 Bruxelles
Tél : 02/736.28.61
E-mail : info@exaequo.be