La cause d’échec en première année d’études supérieures ou universitaires peut être due à une orientation mal choisie, à des lacunes dans certaines matières mais aussi à une méthodologie d’étude inadaptée.
En effet, la méthode de travail doit évoluer au fur et à mesure de la scolarité : la méthode nécessaire au début du secondaire n’est pas la même qu’à la fin du secondaire et celle requise en supérieur ou à l’Université est encore bien différente.
Il est bien évident qu’il n’existe pas qu’une seule et unique méthode, à chacun de trouver celle qui lui convient.
Il existe néanmoins certains grands principes.
– être assidu aux cours même si ce n’est pas obligatoire : il est toujours plus facile d’assimiler un cours auquel on a assisté ;
– prendre un maximum de notes de manière claire et structurée, quitte à les retravailler plus tard ;
– faire des plans et des synthèses de cours en combinant les syllabi et les notes. Les matières étant tellement importantes (en complexité et en quantité), il est indispensable d’en avoir une vue d’ensemble, de faire des liens et d’en dégager l’essentiel. La phase de «blocus» étant réservée à l’assimilation de la matière, il est préférable de travailler celle-ci à l’avance ;
– bien gérer son temps lors de la phase d’étude en établissant un planning tenant compte du temps nécessaire à l’assimilation de la matière (qui varie selon chacun et selon les matières), des révisions nécessaires pour bien la fixer ainsi que des moments de détente pour garder une bonne concentration ;
– pour la phase de mémorisation, bien connaître ton «canal préférentiel» : tu retiens mieux la matière en écrivant, en lisant à haute voix, en visualisant tes pages, etc. Tu peux également combiner plusieurs méthodes et les exploiter au maximum (exemple : utiliser des couleurs, des plans, écrire, etc.) ;
– lors des examens, il est tout d’abord important de bien comprendre et respecter les consignes et de décoder la question. Ensuite, à toi de répondre de manière claire et structurée ;
– bien te renseigner sur les exigences et attentes des professeurs : certains attendent une présentation de la matière telle quelle, plus ou moins détaillée alors que d’autres exigent un travail de réflexion, d’analyse, de liens à partir de la théorie, etc…
Si tu rencontres des difficultés d’adaptation de ta méthode de travail à l’enseignement supérieur ou universitaire, tu peux te faire aider.
Certaines Hautes Ecoles ou Universités proposent des cours préparatoires, certains services (comme le SIEP) organisent des ateliers en petits groupes de travail…
Où t’adresser ?
– au SIEP
– à ton Haute Ecole ou ton Université
– au CICO (Centre d’Information, de Conseil et d’Orientation) :
24, rue des Dominicains, 3ème étage – 7000 Mons
Tel: 065/37.30.97
E-mail : CICO@umons.ac.be
– au Psycampus (ULB) (adresse visites)
127, avenue Buyl- 1050 Bruxelles
Tel: 02/650.20.25
E-mail : psycampus@ulb.ac.be
– Centre médico-psychologique des FUNDP à Namur
7, rue Bruno – 5000 Namur
Tel: 081/72.50.77
– CIO de l’UCL
3, rue Paulin Ladeuze – 1348 Louvain-la-Neuve
Tel: 010/47.27.06
E-mail : info-cio@uclouvain.be
– Service Guidance Etudes de l’ULg
Traverse des Architectes (Bâtiment B63b – Parking P30) – 4000 Liège (Sart Tilman)
Tel: 04/366.59.92
E-mail : guidance.etude@ulg.ac.be
– la Fédération francophone des Ecoles de Devoirs :
8, Place Saint-Christophe (2ème étage) – 4000 Liège
Tel: 04/222.99.38
E-mail : info@ffedd.be
– et si tu es dans l’enseignement secondaire, tu peux interpeller le Centre PMS avec lequel ton établissement collabore, il te conseillera sur la démarche adéquate.